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Valérie Bidégaré

Épuisant, le retour à la réalité?


Je ne sais pas pour toi, mais ici, le retour à la réalité, le retour à la routine métro, boulot, dodo, école, garderie, devoir, lunch, etc. a été beaucoup moins facile et fluide que je l’envisageais.

J’avais déjà planifié l’horaire de la semaine de façon assez détaillée. Les heures de lever et de départ, la période des devoirs, le souper, la préparation des lunchs, l’entraînement, la promenade avec le chien et j’en passe.

J’avais déterminé une heure plus ou moins précise pour chacune des tâches pour me faciliter la vie et essayer d’être un peu moins essoufflée. Un peu moins prise dans le tourbillon effréné de la rentrée.

Mais TSE, en tant que maman, je sais très bien qu’entre la planification et la réalité, il y a une différence. Qu’il y a bien des crises éléments qui peuvent venir perturber la routine et la ralentir sur un moyen temps.

Un enfant qui fait le bacon parce que son pantalon noir est sale et que c’est celui-là et aucun autre qu’il veut mettre pour aller à l’école. Un autre qui ne veut pas manger son macaroni parce que c’est la chose la plus dégoutante qu’il ait vue de sa courte existence. Un troisième qui ne veut pas aller se coucher et qui fait la larve sur le plancher de sa chambre alternant entre cris, larmes et rires. J’irais me coucher à ta place BIG TIME!

Ça fait six mois que nous étions tous les cinq à la maison. Six mois que nous étions fusionnels et en « vacances » . C’est tout à fait normal que les enfants réagissent, mais ça fait en sorte qu’en ce vendredi de la première semaine du retour à la routine, maman est épuisée. En fait, je l’étais tous les jours, mais aujourd’hui, encore plus. Le genre de vendredi où tu savoures ton verre ou deux de blanc.

J’ai les jambes en compote, le cerveau hors service et les yeux cernés. Je suis vidée. Je sais que c’est normal parce que pour maman aussi il y aura une période d’adaptation.

Alors ce soir, je ne me suis pas forcée pour le souper. On a mangé du resto. On a pris nos bains, on s’est mis en pyjama et question de se retrouver après cette première semaine déroutante, on se fait une soirée cinéma en famille, emmitouflés dans nos couvertures avec du pop-corn et des sucreries. Ça, c’est le bonheur.

C’est fou, hein. Cette routine-là, il y a quelques mois, était tout à fait normale. Depuis, la COVID-19 est venue brouiller les cartes imposant un confinement à la maison. Nous avons passé beaucoup de temps entre quatre murs et c’est comme si le normal d’avant, qui ne l’est pas totalement en raison des masques, visières, mesures de distanciation et de prévention, est tout à coup devenu complètement anormal.

Si c’est épuisant pour maman, qu’est-ce que ce doit être pour un petit enfant confiné dans un corps de 2, 4 ou 7 ans ? C’est totalement déstabilisant. Ce n’est pas pour rien que mon plus vieux est venu se blottir contre moi en pleurant, ce matin, et en me disant qu’il s’ennuie de maman.

Ça me brise le cœur. Oui, j’ai trouvé ça rough par moment le confinement, mais finalement, on était quand même bien tous ensemble à la maison. Cela dit, d'ici peu, ça ira mieux.

Ahhhhh les sautes d’humeur d’une maman!

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