À la fin du mois d’août dernier, mon garçon du milieu a fait son entrée à la maternelle 4 ans.
Mon Dieu qu’il avait hâte d’aller à l’école. D’être « GRAND » comme son frère. Et pour dire vrai, après six mois de confinement à la maison avec mes trois garçons, j’avais hâte qu’ils recommencent l’école et la garderie. Qu’ils changent d’air. Qu’ils voient d’autres petits humains que leurs frères.
Je n’avais pas trop d’attente pour être honnête. Juste le voir heureux, souriant à l’idée d’aller à l’école me gonflait le cœur de bonheur. J’anticipais quand même un peu et je redoutais les crises et les chichis en raison de la fatigue. Ce sont quand même de grosses journées pour un petit humain de 4 ans.
Lors de la rentrée, il a pris l’autobus scolaire. Comme il était fier. Il a mis son masque et s’est empressé de monter à bord. J’avais un pincement au cœur. Mon petit bébé qui n’en a pas l’air d’un parce que très grand pour son âge faisait son entrée à l’école. J’avais les larmes aux yeux, je l’avoue.
Mais quand il est revenu, il était tellement heureux de sa journée, ça n’avait aucun sens. Il était beau à voir. Et depuis, il a le même enthousiasme, le même sourire sur le visage tous les matins. Dès que je le tire du lit, il me demande si on va à l’école aujourd’hui et moi de lui répondre oui et de le voir s’activer avec énergie et bonne humeur. C’est magnifique. C’est contagieux.
Et le plus beau, dans ton cela, c’est que non, il ne fait pas de chichi ou de crise lorsqu’il rentre à la maison. La transition s’est passée et continue de se passer très bien, même trop bien. Je n’en reviens pas. Si j’avais supplié le petit Jésus que ça se passe de cette façon, clairement il m’aurait dit que j’en demandais trop et que je ne pouvais pas tout avoir…
Non seulement il ne fait pas de crise et de chichi, mais en plus il fait tellement le grand garçon. Il écoute les consignes, aide ses frères, est plus calme avec le chien et en général, il gère beaucoup mieux ses émotions, il ne se frustre plus à en faire une méga crise de bacon quand on lui dit non, accomplit ses tâches avec fierté, etc. Pour vrai, c’est le jour et la nuit. Je me suis même demandé s’ils ne s’étaient pas trompés, à l’école, et avaient échangé mon garçon pour un autre.
Depuis, il n’y a pas un soir où je ne vais pas le border en lui flattant les cheveux tendrement et en lui disant à quel point je suis fière de lui. Qu’il est un grand garçon. Qu’il a un excellent comportement et qu’il est mon champion. Et, à ce moment-là, il a un énorme sourire sur le visage, les yeux brillants et le petit corps agité de fierté. C'est d'une beauté. Les yeux plein d’eau, je le serre fort dans mes bras en déposant un bisou sur son front et en lui disant que je l’aime. Malgré les nombreux jours de merde, maudit que je suis fière de mes garçons!
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