Je ne sais pas si je suis la seule dans cette situation, mais il m’arrive souvent de commencer ma semaine, le lundi, brûlée bien raide de ma fin de semaine.
Et ce n’est pas parce que j’ai viré une brosse où que je me sois couchée très tard. Oh que non! En fait, après deux coupes de vin, je caille et si j’essaie le moindre du monde de me coucher plus tard que 22 heures et bien je m’endors sur le sofa. Que c’est plaisant vieillir!
En fait, c’est que la fin de semaine, je partage mes jours de congé de deux façons différentes. Le samedi, c’est la journée qui est consacrée à la famille. On se trouve une activité et on en profite les cinq puisque nous avons moins de moments ensembles la semaine. J'ESSAIE aussi de récupérer un peu parce que je suis épuisée de ma semaine au travail et à la maison.
Puis, le dimanche, c’est la journée où je clenche une shit load de tâches en prévision de la semaine à venir question d’alléger le fardeau quotidien. Ça commence par le lavage ( fois cinq, c’est fou raide, je t’en passe un papier), plier les montagnes de vêtements et de serviettes, cuisiner des repas pour me faciliter la vie les soirs de semaine. Généralement, je ne passe pas plus de deux heures devant les fourneaux, gros max, mais hier, j’ai fait une sauce à spaghetti, cuisiné du poulet, des muffins, un potage, un pâté chinois, alouette. Ça a pris quatre heures. J’étais brûlée. Calme-toi la folle!
Puis, bien tu fais les lunchs pour le lendemain parce que ça mange ces petites bêtes-là. Donc les lunchs pour les garçons, pour maman et papa. Tu fais quelques leçons avec le plus vieux au travers du train-train quotidien du dimanche. Finalement, il est rendu 17h15, tu es brûlée, vidée, tu as mal aux jambes, tu as envie d’aller t’écraser dans ton bain avec ta coupe de blanc et oublier que demain, bien c’est lundi et que ça recommence.
Au final, tu économises beaucoup de temps, la semaine, oui. Tu gères beaucoup moins de chichis quand les repas sont prêts et qu’il ne reste qu’à réchauffer. Mon Dieu que c’est plus paisible à la maison depuis. Vraiment! Je m'en félicite, mais bon, acheter cette paix n’est pas si reposant pour maman, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie...
Et puis, la semaine, je me débarrasse aussi de l’épicerie (le jeudi) et du ménage (le vendredi) pour tenter de gagner du temps la fin de semaine et avoir des moments de qualité en famille pour tout de même empiéter sur l’un de ces deux jours de congé en cuisinant, faisant du lavage, des lunchs, des devoirs et j’en passe.
Quand je termine ma semaine, j’ai la nette impression d’être exténuée et d’avoir couru après mon temps parce qu’outre la routine quotidienne à la maison et au boulot, j’essaie toujours d’avancer ma liste de tâches pour « relaxer » la fin de semaine. Et quand je termine ma fin de semaine, j’ai la nette impression d’être exténuée et d’avoir couru après mon temps parce que j’avance ma liste de tâches pour me « faciliter la vie » la semaine. Et je me lève, le lundi matin, fatiguée, pas si reposée, avec le désir ardent de dormir un petit peu plus longtemps. C’est moi où finalement, on se court tout le temps, du moins JE me cours tout le temps, en espérant gagner du temps. Quel cercle vicieux douteux !
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