« Si tu peux le rêver, tu peux le faire. » Cette citation de Walt Disney m’interpelle énormément.
Petite, j’avais un tas de rêves. Comme tous les autres enfants qui, un jour, deviennent adultes et voient certains de leurs songes se réaliser alors que d’autres se dissipent au fil du temps.
Je rêvais d’être enseignante, journaliste, maman, de me marier, d’être riche, vétérinaire peut-être, de vivre là où il fait chaud, de faire le tour du monde, d’aller à Walt Disney et j’en passe.
Parmi mes rêves, il y en a un que je caresse depuis…depuis aussi loin que je me souvienne. Ce rêve-là, je ne l’ai pas énuméré plus haut et pourtant, c’est celui que je souhaite le plus voir se réaliser professionnellement et personnellement parlant.
Du haut de mes sept ans, je savais que ce rêve-là, je le réaliserais. Je ne savais pas quand ni même comment, mais je savais que j’y parviendrais. Il y a quatre ans, j’ai trouvé la petite graine pouvant faire germer ce songe. Le faire croître jusqu’à maturité. À ce moment, j’ai trouvé une personne qui a aussi cru en moi et mon projet, mon rêve, à un point tel que le processus s’est mis en branle.
Le rêve quittait lentement ma tête pour prendre forme sur papier. Les pièces du casse-tête s’emboîtaient les unes dans les autres et j’étais enfin prête à me lancer, à créer.
Sauf qu’à ce moment-là, j’ai frappé un mur. Alors journaliste, je me suis retrouvée en épuisement professionnel pour la seconde fois et j’ai compris que la vie m’envoyait un message. J’ai démissionné pris une décision qui a malheureusement eu des répercussions sur la réalisation de MON RÊVE. De la peine, j’en ai eu. Beaucoup. J’étais anéantie, découragée, déprimée, en colère.
Puis, j’ai décidé d’essuyer mes larmes, de me retrousser les manches et de donner une seconde vie à ce rêve qui ne mérite pas de mourir. Oh non! Pas après tous les efforts, les heures et le travail déployés. Je pris mon courage à deux mains afin de camoufler ma frousse bien loin, j’ai défoncé des portes, contacté des gens et j’ai attendu, relancé puis attendu encore. J’ai fait preuve de patience. J’ai aussi ressenti du découragement, par moment, mais mon rêve tenait bon!
Aujourd'hui, au terme d’une journée difficile, j’ai reçu un courriel qui m’a renversé. Mon rêve, il n’y a pas que moi qui y croit, mais une troisième personne, aussi. À un point tel qu’elle me donne son aval. À un point tel qu’on doit se parler cette semaine afin de peaufiner certains détails, déterminer les grandes lignes afin d’aller de l’avant.
J’écris ces quelques lignes et je ne réalise pas. J’ai l’impression que je dois me pincer. Je suis comme une petite fille qui n’a qu’une envie, crier et sauter de joie dans toutes les pièces de la maison jusqu’à en écœurer ses parents. Cette même petite fille qui, il y a plus de vingt ans, savait qu’un jour, ça arriverait.
Je ne peux pas donner encore beaucoup de détails parce que…et bien parce que. Sauf que ce n’est pas l’envie qui me manque de le crier sur tous les toits, mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ça viendra. Plus vite que je ne peux le croire. Et ce jour-là, je crierai si fort que tu le sauras.
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