Dimanche d’après tempête.
Les branches des arbres sont recouvertes de neige. La forêt derrière la maison offre un spectacle magnifique à regarder.
Les rues sont enneigées, il y a une bonne vingtaine de centimètres de plus qui recouvre le sol. Et quand on ouvre la porte, tout est silencieux. Ça me fascine toujours à quel point la neige semble absorber les sons de toutes sortes lors des tempêtes. On entend presque le bruit des flocons atterrir au sol.
J’ai l’impression d’être dans l’une de ces petites bulles que l’on secoue et qui fait virevolter tout plein de flocons, du même coup.
Les lendemains de tempête, ce sont des journées idéales pour aller s’amuser dans la neige. Bien sûr, il faut pelleter, mais ensuite, on peut jouer avec les enfants et nous-mêmes retomber en enfance.
Aujourd’hui, nous avons façonné un énorme bonhomme en famille. On a fait une bataille de boules de neige, nous sommes allés faire une balade, nous avons glissé et, les joues rougies, nous avons siroté un chocolat chaud lorsque nous sommes rentrés.
Du plaisir, on en a eu tout plein. Je retombe en enfance, les jours de tempête. J’avais tellement de plaisir à rouler et faire grossir ces boules qui allaient devenir un bonhomme. On a ajouté des yeux, une bouche, des bras, un chapeau, un foulard, des boutons et une carotte, en guise de nez.
Les enfants étaient impressionnés et moi, vraiment fière du résultat.
Ce soir, bonhomme trône fièrement dans la cour et lorsque je le regarde, je souris, parce que ça me rappelle à quel point on a eu du plaisir aujourd’hui. Ça me rappelle qu’il faut profiter du moment présent et se créer sa petite bulle de bonheur afin d’échapper, l’espace d’un moment, à toute cette lourdeur ambiante.
Ce sont des moments comme ceux-là qui me font apprécier la vie et ce qu’elle m’offre.
Merci, Bonhomme!
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