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Valérie Bidégaré

Interminable routine dodo


Ah cette fameuse routine du dodo. Tu sais, celle que tu amorces vers 19h00 le soir et qui ne se termine juste JAMAIS!!

À la maison, je commence à préparer mentalement mes garçons à la routine du dodo vers 18h45. Je leur mentionne que dans 15 minutes, ce sera le moment de se brosser les dents, de se diriger vers sa chambre pour la lecture de l’histoire avant de les border et de leur souhaiter une bonne nuit.

À ce moment-là, c’est toujours un « Oui, maman » bien senti.

Sauf qu’une fois dans la salle de bain, le fun commence. Du moins, pour eux, pas pour moi. Je dois inévitablement leur faire brosser les dents à tour de rôle sous peine qu’il y ait beaucoup plus d’eau et de dentifrice sur le plancher et sur le lavabo que dans leurs petites bouches.

Et ils s’énervent et se font rire les uns les autres avant que le chien ne s’en mêle. Merci Gustave, really!!!

On se dirige vers la chambre et c’est le moment où les « je ne suis pas fatigué » et « je ne veux pas dormir » commencent. Ils font la danse du bacon dans leurs lits. Je tente de les apaiser. J’ai même un diffuseur d’huiles essentielles dans leurs chambres afin de les calmer. Quoi? C’est beau, rêver, non?

Je m’installe avec eux pour leur raconter une histoire qui est souvent interrompue par un des garçons qui sautent sur le lit, un autre qui prend la place de son frère, puis des rires, des délires et des folies. Je finis néanmoins par terminer mon récit après les avoir calmés et menacés de les coucher sans terminer l’histoire.

Je les conduis à leurs lits, les borde et leur souhaite une bonne nuit. « Maman, je veux de l’eau » (TSE, ils sont déshydratés là, leur dernier verre d’eau remontant à il y a 7 minutes). « Maman, j’ai envie de pipi » (ça descend vite de l’eau). Maman, j’ai chaud » (enlève ton chandail). « Maman, je veux un câlin, un bisou » (que veux-tu répondre à cela)? Et ça commence. Ça fait déjà 30 minutes que la routine est amorcée. 19h30, c’est une belle heure pour te coucher et DORMIR. Pas pour étirer le temps pour le plaisir. Alors je viens au secours de ma progéniture en espérant qu’elle s’endorme, satisfaite. Je ferme les portes et me dirige vers la salle de bain pour me laver. Je n’entends rien. Le silence. Je vais pouvoir relaxer dans l’eau chaude.

Non! Aussitôt assise dans le bain, le bébé pleure en criant « maman » pendant que les deux plus vieux délirent dans la chambre d’à côté. Je me lave à la hâte (pas moyen de relaxer dans son bain) et j’interviens, avec un peu moins de patience, cette fois. Je descends en espérant relaxer sur le divan jusqu’à ce que le délire reprenne dans la chambre. Je monte pour séparer les garçons qui pleurent et hurlent. Je suis méchante. Bien sûr!

Je retourne sur le sofa et c’est bébé qui se remet à crier « maman, de l’eau »! SÉRIEUX!!! Et là, je me dis que je vais le laisser crier un peu, qu’il va se tanner, non! Après 5 minutes, il monte le ton et crie autant qu’un cochon qu’on égorge. Je monte ENCORE assouvir ses besoins et lui disant que c’est la dernière fois et que c’est l’heure de DORMIR.

Je redescends et ce sont les grands qui me crient pour me dire qu’ils ont compris. Qu’ils sont prêts à revenir ensemble. Alors je remonte ENCORE pour les retourner dans la même chambre. Je les borde et espère pouvoir écouter plus de deux minutes de mon émission de télévision.

Ah! Non. Bébé ouvre la porte et s’engage dans les escaliers. Il veut écouter la télé. Alors je remonte, exaspérée, pour le retourner dans son lit, lui expliquer que c’est l’heure de dormir et que s’il cesse son chichi et fait un beau dodo, il aura un chocolat demain. TSE, quand tu es à bout!!! Tu sors l’artillerie lourde.

Ça semble marcher. Ça fait cinq minutes que je suis sur le sofa, il est maintenant 20h40 (genre 1h40 plus tard) et je n’entends plus rien. J’ose à peine respirer, rire ou monter le son de la télévision. Je donne un petit coup à Gustave qui ronfle de peur qu’il ne réveille les garçons.

Dix, quinze, vingt, trente minutes plus tard, ils dorment. ENFIN! Et moi, je commence à cogner des clous sur le divan parce qu’épuisée de ma journée et de ma soirée. Alors, autant aller au lit. Pour une soirée télé et doudou, on remet à demain. Ouin, sauf que demain, la routine dodo sera ENCORE interminable!

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