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Valérie Bidégaré

Bébé malade, maman épuisée


Quand un de mes enfants tombe malade, deux réflexions me passent par la tête. La première, c’est qu’il ne se sent pas bien, qu’il peine à fonctionner et que je prendrais tous ces petits microbes qui martèlent son corps pour les transférer vers le mien. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple, sauf que les petits microbes finissent inévitablement par migrer dans mon corps parce que ma progéniture est tellement fusionnelle lorsque malade qu’elle me donne beaucoup d’amour et bien des microbes.

La deuxième réflexion qui me vient en tête c’est que je serai BRÛLÉE, ÉPUISÉE, MORTE DE FATIGUE. Parce qu’on s’entend, un bébé ou un enfant malade, ça veut dire des nuits difficiles, voire blanches, et si ta progéniture ne dort pas bien ou passe une partie de la nuit éveillée, bien ça signifie que tu lui tiendras compagnie donc que toi aussi.

Vendredi soir, j’ai remarqué quelques petites boursouflures blanches sur un bras et une jambe de mon bébé. Rien d’énorme ni d’alarmant. On venait de s’amuser tout plein et je l’ai chatouillé beaucoup donc je me suis dit que sa petite peau toute douce avait peut-être réagi.

Il est allé se coucher, mais vers 23 heures, il s’est réveillé une première fois, une deuxième fois puis une troisième et une dixième. Il était agité, voulait voir maman, écouter la télé, FAIRE DE L’ÉCRAN (euh QUOI??). Il voulait tout sauf dormir. On a amené son matelas dans notre chambre pour le rassurer et l’aider à dormir paisiblement, mais avant de le border, l’image des petites boursouflures m’est revenue en tête. J’ai donc allumé la lumière et j’ai vu un tas de petites boursouflures, des plaques rouges parce qu’il ne cessait de se gratter. J’ai compris.


J’ai fait des recherches sur Internet et j’ai découvert que ça ressemblait étrangement à de l’urticaire. J’ai pris des photos. Je lui ai mis des compresses d’eau froide et je me suis couchée près de lui, à sa demande. Ah, et j’ai aussi, à 3 heures du matin, réussi à prendre un rendez-vous au sans rendez-vous du samedi matin pour en avoir le cœur net.

J’étais couchée sur son petit matelas, dans ma chambre, à moitié découverte, à geler comme un creton pendant qu’il se grattait et que j’avais l’impression que ça me démangeait aussi. Alors je lui demandais d’arrêter de se gratter même si je sais que ce n’est pas si facile. Il s’endormait et se réveillait presque aussitôt et moi, j’avais la moitié du corps sur le sol, j’avais le corps endolori, je voyais les heures passer et je n’arrivais pas à dormir même lorsqu’il s’est assoupi, ENFIN.

J’ai dû m’endormir à mon tour vers 4h du matin. Il s’est réveillé vers 6h30. Je l’ai bordé et j’ai gagné une heure de plus, mais si j’ai dormi 3 heures cette nuit-là, c’est déjà beau!

J’étais brûlée, épuisée, un zombie samedi matin. J’avais besoin de mon café et puis d’un autre, direct dans les veines. Le docteur a appelé vers 9h45, COVID-19 oblige, les rendez-vous sont maintenant téléphoniques. Elle m’a demandé de lui envoyer les photos que j’ai prises par courriel et m’a confirmé que c’était une crise d’urticaire. D’autant plus que samedi, il n’y avait plus de trace de cette merde qui te démange la vie. Réaction alimentaire, virale ou simplement dermatologique, on ne saura jamais. Ce qu’on sait, c’est que pour les 6 prochaines semaines, il est en période de « crise » et sujet à des épisodes du genre. Alors on est allé acheter tout un arsenal de médicaments recommandés par le docteur afin de le soulager et de lui permettre de dormir comme un bébé et moi aussi !

Parce que si nos enfants s’en remettent après une petite sieste, je ne sais pas pour toi, mais moi, j’en ai pour des jours à subir les contrecoups de ma nuit quasi blanche.

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