top of page
Valérie Bidégaré

Bon 3e anniversaire, mon garçon!


C’était il y a 3 ans déjà.


Tu m’as réveillé en plein cœur de la nuit, vers 3h30 du matin par un 29 novembre où neige et pluie s’entremêlaient dans le ciel.


J’en étais à 38 6/7semaines de grossesse. La même date que pour tes frères. Il faut croire que mon corps est programmé comme une horloge.


Le travail n’a pas été long. À 11 heures et des poussières, je suis allée te chercher et ai sorti le reste de ton petit corps de mon ventre. C’était magique. Comme les deux accouchements précédents.


Les plus belles rencontres de ma vie. Ces moments précieux qui créent une dépendance et que je vivrais encore et encore.


J’ai serré ton petit corps chaud contre le mien. Je t’ai embrassé tout plein. Tu étais d’un calme fou. Tu t’es blotti contre moi et j’ai su que dans mes bras, tu allais t’y réfugier et t’y calmer souvent. C’était maman et rien d’autre et tu sais quoi? Aujourd’hui, tu souffles ta 3ebougie et c’est encore cela. Tu as besoin de maman pour te calmer sinon ça ne fonctionne pas. Comme quoi chaque enfant est différent.


Ce matin, tu t’es levé et tu étais si content que ce soit ton anniversaire. J’étais un peu triste parce que ta fête nous allions la célébrer loin des membres de la famille. Juste entre nous cinq. C’est mieux que rien, me diras-tu, mais ça me faisait un petit pincement au cœur de savoir que nos proches n’allaient pas vivre cet anniversaire avec nous. Foutue pandémie.

Cela dit, on a fait en sorte que cette journée soit géniale. On a décoré la maison pour qu’à ton levé ce soit déjà la fête dans la maison. Tu avais choisi du pain doré pour déjeuner et nous avons mis une petite touche festive à ton assiette. On a planifié des jeux. Et on t’a aussi donné tes cadeaux tout au long de la journée pour étirer le plaisir. Tu en as aussi déballé virtuellement pour que grand-maman puisse assister, d’une certaine façon, à la découverte du présent qu’elle t’a offert. Puis d’autres sont venus t’en livrer sur le perron.


Tu avais le sourire aux lèvres. COVID ou pas, pour toi, ta journée de fête était géniale. Et alors que tu jouais, tu t’es arrêté, tu m’as regardé en souriant et tu m’as dit : « Je suis content, maman. »

J’avais les larmes aux yeux. Ça venait du fond de ton cœur mon Charles. C’était beau. C’était senti et ça me faisait tant plaisir.


Ce soir, on a mangé ton repas préféré, on a soufflé cette fameuse 3e bougie sur ton gâteau et on a joué en famille avec tes nouveaux présents. Quand je t’ai bordé, tu avais le sourire aux lèvres, les yeux brillants. Tu étais content et moi émue. Te voir si heureux me comble au plus haut point et me fait oublier cette morosité ambiante. Aujourd’hui, nous étions dans une bulle d’amour qui fait du bien.

Charles, depuis trois ans, tu es notre petit clown. Notre petit coquin. Notre petite canaille comme j’aime bien t’appeler pour te taquiner. Tu adores les câlins et les bisous. Tu as besoin d’être collé sur ta maman assez souvent dans une journée et je ne m’en plains pas mon « bébé ». Tu es en amour avec tes frères que tu regardes avec admiration. Tu leur partages tes jouets, tu rigoles avec eux, tu as du plaisir. Te voir grandir me rend si fière. Ton langage s’est développé à une vitesse folle, tu évolues admirablement bien. Tu es curieux, intelligent, farceur, adorable tout simplement et tu aimes apprendre TOUT.


Aujourd’hui, j’ai réalisé que mon petit bébé devient de plus en plus grand. Ça me rend triste et heureuse à la fois parce que je me rends compte que comme tes frères, tu deviens un petit garçon merveilleux et je me dis qu’à travers ma course folle qu’est celle de ma vie de maman, je réussis quand même pas pire mon job de mom.


Je t’aime, ma petite canaille xxx


23 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page